Etre étudiant au mali, une tonne d’efforts à fournir !
On nous dit qu’après le Baccalauréat tout devient simple dans les études. Lisez ces quelques lignes pour vous assurer que ce n’est pas toujours le cas.
Au
lycée, l’on a l’habitude d’entendre, des
professeurs et autres individus dirent que : « Après le baccalauréat vous
n’aurez plus à vous casser la tête. Parce ce que vous serez en formation… ».
Je prenais ça pour « argent comptant ». Oui à l’université c’est une formation
directe comme pour quelqu’un qui suit une formation Brevet technicien (B.T. 1
et 2), le Certificat d’Aptitude Professionnelle (C.A.P.) ou d’autres formations
après son Diplôme d’Etude Fondamentale
(D.E.F). Mais très généralement ces centres sont un peu partout dans notre pays voire dans toutes les villes. Mais à
l’université c’est tout un autre univers différent !
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Etre étudiant au mali/Photo Actu-Droit |
D’abord, ceux qui obtiennent leurs bacs dans les
régions (Sikasso, Ségou, Mopti…), sont obligés (s’ils veulent bien sûr fait des
études universitaires dans une université publique) de venir à Bamako pour l’université de Bamako (1996-2011) ou
maintenant avec les universités de Bamako ou encore celle de Ségou.
Ce qu’il faut retenir : (une parenthèse)
Le
changement a commencé le Mercredi
28 septembre 2011, où le gouvernement a adopté en conseil des ministres quatre
projets d'ordonnance portant création des « Universités de Bamako » à
ne pas confondre avec « Université
de Bamako » ainsi des décrets
fixant l’organisation et les modalités de fonctionnement. L’université de
Bamako est remplacée par 4 universités :
l’université des sciences sociales et de gestion de Bamako (U.S.S.G.B), l’université des lettres et des sciences humaines de Bamako (U.L.S.H.B), l’université des sciences, des techniques
et des technologies de Bamako (U.S.T.T.B) et l’université des sciences juridiques et politiques de Bamako (U.S.J.P.B) et la création d'une nouvelle école
dénommée École Normale d'Enseignement Technique et Professionnel (E.N.E.T.P). Le 8 décembre 2011, l'Assemblée nationale a
adopté le projet de loi relatif à la
ratification des ordonnances du 28 septembre 2011 créant les quatre nouvelles
universités de Bamako et d'une grande école […]
Je parlais
ci-dessus de l’ « université de Bamako », qui
fut éteint depuis 2011 au profit des
Universités de Bamako. Après l’université
de Bamako, il y a eu un peu de changement, mais pas assez pour mettre fin aux cauchemars de certains des plus de 80 000 étudiants qui étudient dans
ces universités juste après 2011 à
nos jours (2017).
Pourquoi ? Je m’explique !
Avec
cette multiplication d’universités et l’accroissement du nombre d’étudiants,
c’est comme si rien n’a été fait.
Après avoir être inscrit dans l’une de ces universités, commence la vie de l’étudiant.
D’abord les problèmes commencent avec le chemin à emprunter pour atteindre les
locaux de son université. C’est là où commence la vraie vie de l’étudiant
malien. Il arrive parfois que l’on parcourt ces chemins par des « stops », l’emprunt de
transports en commun (SOTRAMA), ou à moto, qui reste le moyen paisible que les deux premiers.
Ensuite, il y a le manque de professeurs dans ces
universités, donc on se contente des
Horaires qu’on a. Bien que les administrations fournissent plus d’efforts. Je crois qu’elles peuvent faire plus. Malgré la
densité des étudiants, il y a des professeurs qui arrivent à pouvoir bien
dispensé leurs cours mais d’autres…
L’une des difficultés de ces universités c’est la
pauvreté de leurs bibliothèques même si la majorité des étudiants n’aime pas la
lecture. Des bibliothèques pauvres, une pauvreté souvent causée par les
étudiants qui emprunts les livres pour toujours !!! Mais souvent il n’y a
pas de de livres plus récents (les dernières éditions). A ça, on peut aussi parler du mauvais ou le
non usage des nouvelles technologies comme moyen d’instruction.
Et si les étudiants fournissaient des efforts !
Comme les professeurs le disent très souvent, les
étudiants, ne sont pas courageux. C’est vrai
qu’avec ces difficultés, citées ci-dessus, ce n’est pas facile pour un étudiant
d’être un «Albert Einstein ». Mais en fournissant une tonne d’efforts, il peut
comprendre plusieurs choses :
- D’abord, il ne faut pas rater le premier cours du professeur :
Ce cours est très
important. Il permet à l’étudiant non
seulement de connaitre son professeur, et surtout comprendre les conseils qu’il donne. Très souvent pendant
ce cours, le professeur donne son programme annuel et aussi une bibliographie sur sa matière.
Cette bibliographie permet à l’étudiant de se procurer des documents sur la
matière.
- Il faut suivre régulièrement les
cours magistraux :
en suivant ces cours,
l’étudiant peut se servir des explications du professeur en les notant ou les
retenant. Cette prise de notes permet à l’étudiant de faire une fiche de
révision et de bien s’en sortir aux
Travaux Dirigés (ou Travaux Pratiques), parfois aux évaluations.