Grève Illimitée : Où aller apprendre sans les professeurs ?
Depuis le début de cette année universitaire (2016-2017), les étudiants maliens sont confrontés aux absences de professeurs dans les salles et devenues plus pire avec la grève illimitée du comité SNEUP. Conséquence pas de cours !
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Grève illimité au Mali/ Actu-Droit |
Dès
demain, Mardi 04 avril 2017, « toutes les activités sont suspendues jusqu’à
nouvel ordre tout le temps que durera cette grève illimitée… », Ce qu’on peut
lire dans un avis du comité SNEUP signé par le secrétaire général Dr BA
Mamadou. Voir l’avis Ici.
Si cette grève illimitée atteint un
certain moment, les pertes seront vastes. N’ayant pas les moyens de s’offrir
des documents et des formations à domicile, les cours sont les seuls moyens
pour l’étudiant malien d’acquérir une certaines connaissance (lisez l’articlesur les cours magistraux), même si certains étudiants se servent des bourses
pour la documentation afin de s’auto-former, elle s’avère insuffisante. Donc,
les autorités doivent savoir qu’il y a des familles qui n’atteignent pas les
2000 francs CFA par jours et ne pourrons pas, même si elles pensaient inscrire
leurs enfants dans des universités privées. Les autorités étatiques doivent
pensées à la jeunesse pour que cette grève ne dure pas comme les grèves des
autres corps et services publics.
Puis qu’avant eux, il y en a eu plusieurs :
Tout a commencé au début de l’année, le 9 janvier dernier, avec les magistrats par le biais du
syndicat autonome de la magistrature (SAM), qui avaient déclenché une
grève de 7 jours, qui fut convertie par
la suite en grève illimitée.
Bien que les universités publiques fussent en plein cours, les écoles privées étaient
fermées. Au début du mois de mars, précisément
lors d’une conférence animée par le président de l’Association des
écoles privées agréées du Mali (AEPAM) le Mardi 06 Mars 2017, les promoteurs
des écoles privées ont observé une grève
de 72 heures où ON revendiquait deux
choses : problèmes fiscaux et l’harmonisation de la formation.
Dans ces mêmes moments, voire deux
jours plus tard, les médecins ont aussi sonné la cloche, avec une assurance du
service minimum dans les différents hôpitaux et centres de santé du Mali. Ils
exigent la satisfaction de leur cahier de doléance déposé, le 15 février 2017,
sur la table du ministre du Travail de la Fonction Publique et des Relations
avec les Institutions Mme Diarra Racky Talla et qui jusqu’à présent est resté
vain.